Bon. Ce n'est pas tous les jours
que l'on s'amuse à démonter un vidéoprojecteur...
à moins de bosser dans une usine de recyclage. Cette fois-ci je
vais donc devoir me justifier, voici donc les raisons pour lesquelles
j'ai commis ce qui pourrait être un crime aux yeux de certains...
1- C'est un appareil sauvé de
la benne, trouvé par le plus grand des hasards, il m'a
couté zéro euro.
2- La lampe est grillée. La
lampe de remplacement officielle, très difficile à
trouver car d'un ancien modèle, coute facilement dans les 400
euros. Certes j'aurais pu essayer de le modifier avec une ampoule HQI
ou autre, mais cela aurait fait des frais pour un résultat
incertain et non garanti... en plus je suis déja
équipé d'un vidéoprojecteur.
3- C'est un modèle des
années 98-2000, il est maintenant complétement
dépassé, et le moindre vidéoprojecteur
d'entrée de gamme moderne (vers 500 euros) doit largement le
surpasser.
4- Le précédent
propriétaire l'a visiblement ouvert, et il me semble qu'il a
joué avec le réglage des matrices... la lampe
claquée n'est peut-être pas la seule panne.
5- J'aurais bien pu le vendre sur
eBay, mais ces vieux clous ne semblent plus intéresser grand
monde, avec la baisse des prix... Je vendrai probablement l'objectif et
quelques autres pièces, plus pour les évaluations
positives à engranger que pour l'argent...
6- Les ventilateurs font un bruit du
diable, pas terrible pour regarder un film..
C'est donc un projecteur table top de
marque Proxima, modèle 6810. C'est du haut de gamme, quand
même 6500 dollars au lancement, il y a un zoom motorisé et
c'est déjà du tri-lcd... les autres infos sont trouvables
ici: http://www.projectorcentral.com/Proxima-DP6810.htm
Voici une vue d'ensemble de la
bête. Ventilation, objo, panneau de contrôle...
Le panneau de la connectique, il y a même pas de YUV...
Le face inférieure. Filtre à air, et logement de
l'ampoule, qui devrait être doté d'une serrure, vu le prix
de ce composant !
La même chose, couvercles enlevés.
La lampe en or massif. La partie spherique, qui contient du gaz
à haute pression, est devenu opaque, et s'est apparemment
déformée sous l'action combinée de la chaleur et
de la pression.
Voici le logement de la lampe, il y a un ventilo qui donne directement
dedans, et la lumière arrive sur un verre comportant des
lentilles multiples, pour bien répartir la lumière.
Pour enlever le couvercle, il y a 5 grosses vis noires plus une petite
pres des prises S-video !
Eh eh c'est bien rempli !
Gros plan sur le coeur du ystème le module comportant les 3
matrices lcd et le prisme qui en combine les images...
Abimez une seule de ces nappes et votre VP est économiquement
irréparable...
Notez au dessus du prisme, ce qui doit être des capteurs de
température.
Dans le couvercle, déposer le panneau de commande et les hauts
parleurs.
Le panneau de commande est rétro-éclairé et le
caoutchouc des touches est phosphorescent...
Dégager un maximum de cables au dessus de la carte driver lcd.
Enlever ces cartes, à gauche le filtre secteur, à droite
une partie de l'alimentation.
L'un des multibles ventilos.
Voici que que l'on a après avoir enlevé la carte
controleur LCD.
La carte de traitement vidéo, avec une grosse uce bizarre...
Ici l'enjoliveur devant le panneau des connectique est enlevé.
Et le panneau lui-même est déposé, en voici la face
arrière, l'on voit bien les soudures des prises VGA.
Le bloc d'alimentation protégé par un blindage, à
gauche la prise de la lampe.
Voici l'état d'avancement du dépiautage.
Extraction du module matrices - prisme - zoom, qui est de loin la
pièce la plus coûteuse de l'appareil...
Dépose du zoom, l'on aperçoit le prisme à droite,
et les filtres colorés qui s'y reflètent.
Les moteurs du zoom. Remarquez la pièce de mousse placée
de manière à empêcher l'entrée de
poussière.
Ici la face avant déposée, avec à gauche le
bouchon d'objectif, et l'un des ventilateurs.
Cet autre ventilo refroidit directement le prisme et les matrices.
Le filtre vert et la poussière d'époque.
Le filtre rouge et un joli reflet.
Le circuit de lumière déposé.
Voici ce qu"il reste au fond du projecteur.
Les matrices, et leur support réglable.
En gros plan. Les vis en haut permettent un réglage
précis de la position de la matrice sur les axes horizontaux et
verticaux.
Cette pièce ingrate est le logement de l'ampoule.
Le circuit de lumière ouvert, ave les lentilles de Fresnel, les
miroirs semi-transparents, les lentilles condensatrices.
Une autre vue.
Pour finir, voici l'alimentation débarrassée de son
blindage, avec à gauche le ballast de lampe.
Mai 2007 * Sylvain
Meynier