J'ai obtenu cette caméra professionnelle renommée et qui fut très coûteuse en son temps pour moins de 15 euros sur eBay ! Avec en plus un tas d'accessoires, mais bon à ce prix il n'y avait pas d'objectif fourni, il ne faut pas non plus espérer trouver un noyau en or dans la cerise sur le gâteau ;-) . Elle a différents problèmes, la mécanique est usée et l'electronique qui buggue, sans doute un tas de condensateurs chimiques à remplacer... dommage quand même, mais de toute façon il me semble que Canon a arrété d'assurer le SAV sur ce modèle.

Vue de la caméra, coté gauche

Il y a des boutons de commande un peu partout... impressionnant. Normalement cette caméra est prévue pour accueillir des gros objectifs type Paparazzi. Le viseur reste un classique tube noir et blanc. Il n'y a pas de microphone intégré, mais un support est prévu pour accueillir le micro sur le dessus, avec d'ailleurs pas mal de réglages audio.

Vue de dessus, l'écran LCD, les commandes du magneto, le viseur, les supports micro et accessoires

A droite, un grip confortable, avec un déclencheur style appareil photo, et le ligement de la batterie, assez volumineuse comparativement à nos li-ion actuelles !!!

Je m'attendais à trouver plus de vis en dessous !


Bon, commençons le dépiautage, qui ne sera pas intégral, j'hésite tout de même à sacrifier une aussi belle bête !

1- Déposer le couvercle du compatiment cassette (2 décos autocollantes, 2 vis)

La mécanique semble assez classique


2- Déposer le grip (3 vis) + déposer le couvercle pivotant et son axe.

Hehe, rien que là cela a l'air bien prometteur, et bien bourré de circuits !


3- Déposer le contour de la monture d'objectif (2 vis + 4 vis)

La structure interne semble être en polycarbonate.


4- Déposer le couvercle arrière du logement batterie (4 vis + 1 vis blanche)

Meeeh c'est vide là :'(

5- Déposer le panneau de commandes supérieur (2 vis + 4 vis + 4 connecteurs)

Peu à peu les entrailles de la caméra se dévoilent...

La face intérieure du panneau de commandes, avec une petite plaquette supportant le jack du microphone et un réglage d'atténuateur.


6- Déposer le coté droit (3 vis) + 3 connecteurs.

C'est vraiment très rempli, il y a une belle superposition de cartes imprimées... Je serais bien incapable de dire qui fait quoi là-dedans... quoique, c'est peut-être écrit sur les cartes ;-)


7- Déposer le coté gauche (3 vis). A partir de ce moment, le groupe CCD se sépare du groupe magneto + cartes electroniques.

Il y a aussi plein de fils et de nappes dans tous les sens !


Cette plaquette surporte les contacts de la batterie et quelques composants genre fusibles.


8- Déposer face arrière, 2 vis dans le logement cassette.


On aperçoit toute la mécanique. Oh ça alors que vois-je, un module Sony dans un Canon !!!


Rahhh ! Plein de cartes electroniques dans tous les sens ! Et encore je n'ai pas démonté plus loin que sur les photos, car ça commençait à devenir trop délicat, déjà là je suis sûr qu'il doit y avoir une paire de connecteurs sur lesquels j'ai foiré lors du remontage...

L'empreinte digitale sur le blindage à gauche ne m'apparetient pas... relique de l'usine (ce serait étonnant) ou preuve d'un précédent démontage ???


Le module CCD semble contenir de beaux hybrides, mais je n'ai pas ouvert, car il fallait dessouder et parfois on est trop paresseux pour attendre la chauffe du fer à (des)souder...

Le niveau d'intégration des circuits ne semble pas très poussé, il y a certes beaucoup de puces, mais toutes de petite taille, pas de trace de gros processeur spécialisé en boitier BGA...

L'ensemble de ces condensateurs devrait être remplacé pour une remise à neuf, ça vieillit très mal ces machins là, c'est le point faible de tous les camescopes !

La carte de l'étage suivant... il y en a encore 2 ou 3 en dessous, j'ai arrété là, cela devenait trop délicat pour le remontage !

L'electronique du viseur est tout à fait classique.

Voilà, j'espère que vous avez aimé, les photos étaient assez détaillées je pense, bon moi je vais ranger tout le bazard (outils + apn + fond blanc + lampes etc etc...) et aller faire dodo !


  Septembre 2006 * Sylvain Meynier