Voici l'un des premiers multimètres numériques de l'histoire de l'humanité. Il s'agit du Schneider Digitest, appareil mettant en oeuvre 3 tubes d'affichage "Nixie" pilotés par une électronique réalisée entièrement en composants discrets. Le tout est placé, dixit le mode d'emploi, dans un "éléguant coffret gainé".

Je l'ai acheté à la braderie de Lille, pour 20 francs. OK, vous me direz que ça ne vaut pas plus, mais je pense que cet appareil a laissé un bon souvenir à ses utilisateurs privilégiés.


Vue d'ensemble de cet équipement datant des années 60.
 Le commutateur rotatif centralise toutes les commandes.
 Alimentation par adaptateur secteur ou par une dizaine de piles taille "D".
 Selon le constructeur, il est protégé contre toutes les "surcharges,  surtensions et erreurs de manipulation".
 En effet, il est toujours en état de marche, il m'a suffit de remplacer un  fusible et de suivre la procédure d'alignement préconisée par la notice    pour le remettre en service.
 Poids avec les piles: 3 kilos...
 Dimensions: volumineux comme une alim CB 12 V 30 A...


Le boîtier est en tôle pliée, recouverte de plastique autocollant gris rugueux. Beurk, le design en est assez contestable.

Assure toutes les fonctions indispensables, plus ohmètre, millivoltmètre, microampèremètre.
Il est nécessaire d'attendre 5 minutes après l'allumage que l'appareil "chauffe" si l'on veut une mesure fiable.


Met en oeuvre plusieurs épaisseurs de circuits imprimés. Les petits cubes d'électronique dense font sans doute office de circuits intégrés. Le coffret est entièrement bourré par des circuits de ce genre. Ne me demandez pas qui fait quoi au juste dans cette jungle !!!



 



 Autre précurseur des circuits intégrés. Cet ampli-op Nexus est en fait une plaquette imprimée coulée  dans  un bloc de résine.



Plus fort que le double face, voici le double couche !!!



 4 Janvier 1999 * Sylvain Meynier